Interview d’Augustin De Sousa, IT SDM Global chez Concentrix, au Salon All4Customer 2024

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Amin :

Je m’appelle Amin, je suis le directeur commercial de la société. Wisper est un éditeur de logiciel. 

Nous avons développé une solution de gestion de poste agent. Concrètement, c’est la gestion de l’environnement qui est mis à disposition des agents : son système d’exploitation, ses applicatifs. 

La technologie qui est derrière, c’est de la virtualisation de poste de travail. 

Et notre métier, c’est d’accompagner les acteurs de la relation client, centre interne et BPO dans le déploiement du système d’exploitation qui est mis à disposition des agents, les patchs de sécurité qui sont déployés par les équipes IT, les applicatifs qui sont déployés pour les opérations des agents et les mises à jour applicatives également. 

Augustin, je te propose de te présenter, de nous en dire un peu plus sur toi et ton rôle au sein de Concentrix.

Augustin :

Bonjour à tous également. Je suis Augustin de Sousa, directeur IT SDM Global chez Concentrix

Je gère une équipe IT qui est responsable de délivrer les services IT pour nos clients. 

Ça fait plus de 30 ans que je suis dans l’IT, 18 ans dans l’entreprise, ou dans les entreprises, je devrais dire, puisqu’en 18 ans, il y a eu une consolidation du marché. 

 

Aujourd’hui, on est un peu plus de 400 000 dans le monde, sur 500 sites, 70 pays. On délivre dans plus de 95 % des langues qui existent dans le monde, pour un peu plus de 2000 clients à travers le globe.

 

Amin : Est-ce que tu peux nous en dire un peu plus sur l’organisation IT chez Concentrix ?

Augustin : 

L’organisation, comme dans tout groupe international ou global, est distribuée à travers le monde. On a tous les départements IT qui sont représentés, du réseau à la sécurité en passant par les serveurs et la gestion du poste de travail. 

On a la spécificité peut être de tout faire en interne chez nous. Donc, tous les services IT sont internalisés chez nous, et on maîtrise de bout en bout nos solutions et nos infrastructures.

 

Amin : Quels sont les principaux défis auxquels vous faites face ?

 

Augustin :

Les principaux défis sont liés au contexte de forte croissance dans lequel on est aujourd’hui.

Donc, à la fois croissance, parce qu’on a des nouveaux clients ou des clients existants qui grossissent avec nous, qui grandissent avec nous. On a aussi une activité interne au sein du groupe, puisqu’on a combiné avec Webhelp, 6 mois de ça. 

Le challenge, c’est de pouvoir délivrer des services IT qui soient à la fois robustes, sécurisés, flexibles, et tout ça rapidement. 

Puisque nos clients nous demandent de pouvoir déployer des solutions le plus rapidement possible, de pouvoir monter sur des pics d’activité avec des planifications qui sont souvent courtes. 

 

Amin :

Ça nous fait une bonne transition pour parler de Wisper. 

Ma première question pour toi, ce serait de nous expliquer un peu ton parcours avec nous.

Comment est-ce que tu as découvert notre solution ?

 

Augustin :

Alors, j’ai rencontré Wisper dans un coin d’un salon comme celui-là, il y a un peu plus de 10 ans. 

Ça ne s’appelait pas Wisper à l’époque, ça s’appelait Neocoretech. 

En 2013, on a fait notre premier POC avec Neocoretech à l’époque. 

La solution n’était pas encore celle d’aujourd’hui : à savoir qu’il y avait encore des infrastructures serveurs pour faire tourner les VM, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui. 

Aujourd’hui ça tourne sur le poste de travail, ce qui est vraiment le facteur différentiel de Wisper. 

Depuis 10 ans, on a évalué la solution. On n’a pas poursuivi parce qu’il y avait de l’infrastructure serveur, etc., à l’époque, ça ne matchait pas avec ce qu’on voulait. 

Je suis resté en contact, j’ai continué à suivre l’évolution du produit et de la société. 

Et voilà, on est passé par la version précédente qui était attachée à du matériel, des NUC Intel qu’on avait testé également. Et aujourd’hui, on y est, puisque la solution tourne sur du matériel existant, sur n’importe quel modèle de PC. 

Donc, on a pu recommencer via un POC, il y a un peu plus d’un an de ça, et aujourd’hui, on a des postes Wisper en production chez nous.

 

Amin :

Très bien, alors ça me permet de dire quelques mots sur notre positionnement. Effectivement, nous, on se positionne comme une alternative aux solutions VDI & Desktop as a Service (DaaS), solution que vous devez sûrement connaître. Avec un différenciant majeure qui est que notre solution ne nécessite aucune infrastructure serveur pour faire tourner les machines virtuelles. 

 

Dans ce contexte, Augustin, quelles sont les problématiques adressées par notre solution Wisper 360 ?

 

Augustin :

Alors, la première problématique qu’on a voulu adresser, parce qu’on est aussi utilisateur des solutions Cloud, je ne vais pas citer les grands noms du marché. 

On les utilise aussi toutes. 

On a fait face à quelques incidents où, quand on a toutes les VM qui tournent sur un environnement serveur, quand l’environnement serveur n’est pas disponible ou n’est plus joignable pour un problème de DNS, par exemple, on plante des centaines, voire des milliers de postes qui n’ont plus accès à leur VM. 

C’est le premier point qu’on voulait adresser, pour rajouter de la résilience. 

Wisper a été la bonne solution, puisque la VM tournant en local sur le poste de travail. 

Il n’y a pas d’infrastructure centrale qui peut tomber et impacter tous les postes. S’il y a une panne, ça se passe au niveau du poste. La résilience est au niveau du poste de travail également, donc le failover est automatique sur le poste de travail, sans passer par des serveurs ou par autre chose. 

Évidemment, il y a un serveur pour l’authentification, mais si ce serveur tombe, ça n’empêche pas les VM de fonctionner.

 

Amin : Très clair. Quels ont été les facteurs décisifs pour le choix de Wisper 360 ?

 

Augustin :

 

Eh bien, celui que j’ai évoqué était le facteur principal. 

Après, il faut rajouter tous les autres avantages, à savoir la sécurité, puisque la VM est totalement isolée et maîtrisée en centrale. 

La VM tourne sur le poste de travail, mais est gérée en central, donc on gère les images Master de façon centralisée comme sur un VDI Cloud, sauf que les images sont ensuite downloadé sur les machines. 

On a la flexibilité, c’est-à-dire qu’on est capable de changer la version et surtout de revenir en arrière rapidement si ça se passe mal, ou si on a fait quelque chose qu’on n’a pas vu pendant la partie test. On peut revenir en arrière très rapidement. 

 

La souplesse. Le fonctionnement strictement identique qu’on soit en télétravail ou sur site. On n’a pas à construire une deuxième infrastructure dédiée pour le work at home, par exemple. C’est la même infrastructure qui sert au site et au télétravail. 

 

Amin :

Aujourd’hui, la solution est en production sur un millier d’agents. On continue à se développer avec vous.

Quel est l’impact de l’utilisation de Wisper 360 en production ? Quel est le vrai ROI de la solution ?

 

Augustin :

Le réel ROI, c’est la simplification côté utilisateur. 

Lorsqu’on était avant en télétravail avec du VPN ou même du Cloud, l’utilisateur devait s’authentifier plusieurs fois pour arriver sur son application. 

Avec Wisper, on est totalement intégré. Donc, on s’authentifie qu’une seule fois et on a accès à la VM en local. D’un point de vue IT, on garantit qu’à l’instant T, tous les postes de travail ont la même version de logiciel sur leur VM. 

On n’est plus à déployer des logiciels avec un outil de distribution de logiciel où on doit troubleshooter un par un les machines lorsque sur le rapport de déploiement il y a des machines qui n’ont pas pris les mises à jour. 

Avec Wisper, une fois que la version est poussée, on sait qu’elle est arrivée. On sait que toutes les machines sont à jour. 

Le retour arrière est très simple. Avec un simple clic, on peut revenir à la version précédente si besoin. 

On a aussi commencé un test sur des salles de formation, puisque Wisper va nous permettre d’automatiser l’utilisation d’une salle de formation où on doit former, par exemple, deux clients différents le même jour.

Aujourd’hui, les PC doivent être totalement ré-imagés à la main pour passer d’un client à l’autre. On doit reconfigurer le réseau. 

Avec Wisper, on peut automatiser tout ça. On peut avoir la VM du premier client qui est démarrée le matin à 8 h pour la formation, et à 15 h, quand on va faire la deuxième formation, on va pouvoir automatiquement lancer la nouvelle VM du deuxième client sur la salle de formation, qui va automatiquement basculer sur le deuxième réseau. 

Donc, ça reste totalement étanche, totalement sécurisé et automatisé avec ce principe de scheduling de démarrage et d’arrêt de VM.

 

Amin : Très bien. Si on parle projet, où en est-on dans le déploiement de Wisper 360 chez Concentrix ?

 

Augustin :

On approche les 1000 postes en production, principalement sur la plate-forme EMEA. Ce que j’ai expliqué, donc la production, la formation. 

On a d’autres POCs, donc des proof of concepts qui sont en cours. 

On est très précautionneux lorsqu’on teste une solution. On veut être sûr qu’elle fonctionne bien et dans le contexte du client. 

Donc, on a un POC en cours sur la plaque Asie-Pacifique, on va déployer aux États-Unis dans quelques semaines. Pour continuer à déployer la solution, je dirais doucement, mais sûrement, avec des cas d’usage qui sont différents ou variés par rapport aux clients.

 

Amin :

Très bien. Wisper, c’est son produit, ce sont également des femmes et des hommes qui la constituent.

Que penses-tu de la qualité de service ? Comment évaluerais-tu l’accompagnement des équipes Wisper dans ton projet de déploiement ?

 

Augustin :

Alors, depuis 10 ans qu’on se connaît, qu’on suit Wisper, on a aujourd’hui un niveau que j’appellerai de partenariat. 

Les équipes sont toujours au rendez-vous. 

Chaque fois qu’on a eu quelques petits bugs, on a eu des solutions fournies en maximum 48 h. Et on est vraiment dans un mode partenariat, c’est-à-dire qu’on est aussi entendu lorsqu’on demande des nouvelles fonctionnalités. Et ç’a été le cas.

 On a eu pas mal de demandes. 

On a aussi participé, j’espère, à faire évoluer le produit. On a eu à chaque fois des prises en compte, des discussions, je dirais de réels partenariats, où on a vu la version évoluer et puis les nouvelles fonctionnalités arrivées au fur et à mesure. 

J’ai eu tout à l’heure le privilège de voir la nouvelle version 2 qui va sortir fin avril avec des fonctionnalités qu’on attendait avec impatience.

 

Amin : J’en profite pour te poser la question, qu’en as-tu pensé de cette démo qu’on a faite aujourd’hui à midi ?

 

Augustin :

Je n’ai pas été déçu. J’ai vu les fonctionnalités qu’on attendait, en particulier celle qui va corriger, je dirais, des derniers points faibles qui restent de Wisper: les VM tournent. en local, il faut télécharger des fichiers sur les PC, donc ça peut prendre un petit peu de temps, même si les mises à jour sont incrémentielles. 

Maintenant, on va avoir la possibilité de pouvoir avoir plusieurs versions sur le disque local. Et ça va nous aider aussi en termes de confort utilisateur lorsque l’on va pousser de nouvelles versions, de pouvoir tester et revenir en arrière de façon instantanée, en arrêtant à des moments la VM, sans avoir à re-downloader les delta à chaque fois. 

Donc, voilà, je suis impatient de pouvoir la tester d’ici à quelques semaines.

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